Arrivée sur le chantier…
Ce matin, j’ai proposé à Mathis (17 mois) un drôle de jeu… J’ai sorti de mon sac quelque chose de très grand, de très long et d’assez inhabituel : trois rouleaux en carton de différentes longueurs et de calibres variés. Cette tuyauterie en carton a été accueillie par un grand sourire et un enthousiasme impatient.
J’ai posé au sol les trois rouleaux en carton, insérés les uns dans les autres, et Mathis a commencé à les manipuler.
Premières découvertes…
Il a soulevé le tout, c’est un peu lourd ! En soulevant le paquet de rouleaux, il s’est aperçu avec surprise qu’un petit rouleau apparaissait à un bout. Il a alors tiré dessus avec sa main gauche tout en maintenant le reste avec se main droite et en poussant un murmure de surprise :
- uhmoh !
Il tirait, poussait, tirait, essayant de voir le bout de ce rouleau tout fin… ah, ça y est le voilà qui sort ! Et là, Mathis s’aperçoit qu’il peut aussi tirer sur le deuxième rouleaux. Mais il mit de côté cette idée pour plus tard et saisit le rouleau fin posé au sol.
Il tapa le carrelage avec celui-ci et s’exclaffa en constatant que ça faisait du bruit. Il revint alors à son idée précédente et tira le moyen rouleau jusqu’à le sortir du plus gros.
Puis il secoua le gros rouleau avant de saisir le moyen et de tenter de le glisser à l’intérieur du gros.
Il y parvint assez facilement et le fit glisser à l’intérieur, très concentré. Une fois le rouleau «disparu» à l’intérieur, il glissa de la même façon le rouleau fin. Puis le retira et ressortit le moyen aussi.
Un petit bout de papier qui dépasse…
Il s’empara ensuite de la cuillère et de la fourchette qu’il avait conservés depuis que nous avions vidé le lave-vaisselle ensemble. Il s’apprêtait à insérer la fourchette dans un rouleau quand il fut intrigué par un petit bout de papier dépasssant de la surface du rouleau.
Rien n’échappe aux petits yeux observateurs ! Il tira dessus, déchira le bout et me le tendit. Et il finit sa tache en enlevant le morceau restant.
Ca sort par tous les bouts !
A nouveau, il inséra les rouleaux les uns dans les autres, en expérimentant différents ordres : d’abord le fin, puis le moyen, ou l’inverse, ou juste le fin dans le moyen. Bref, tout plein d’expériences ! Et puis, quand il voyait un rouleau sortir de l’autre côté, il tirait dessus. Il semblait à la fois fasciné et un peu perdu par ces rouleaux qui sortent par tous les bouts !
Pose de la tuyauterie en carton, à la verticale
Il entreprit alors de poser le gros rouleau debout et il y parvint. S’emparant du moyen rouleau , il découvrit le fin rouleau qui glissa de l’intérieur. Il tenta de poser le fin rouleau debout mais il eut beau appuyer dessus, le tenir fort avant de le lâcher, rien à faire, il ne voulait pas tenir tout seul.
Qu’importe, de son autre main, Mathis s’empara du moyen rouleau et remis le fin rouleau à l’intérieur. Puis l’en sortit mais pour cela, il devait écarter les bras au fruit d’un effort manifeste.
Il posa ensuite le moyen rouleau à côté du gros, debout, en formant un O d’étonnement avec sa bouche. En voulant s’avancer, sa main heurta le rouleau par inadvertance. Celui-ci tomba et roula. Mathis se précipita à sa suite à quatre pattes et l’attrapa. Il se mit debout et tenta d’insérer le moyen rouleau dans le gros, toujours posé debout. Il s’y reprit à plusieurs fois, avec persévérance, jusqu’à atteindre son objectif. Il manipula encore les rouleau, mais en position debout cette fois-ci, ce qui n’était pas toujours aisé car ils sont tout de même bien encombrants ces rouleaux !
Point de vue du chef de chantier
Comme vous l’aviez peut-être déjà remarqué, je suis accroc aux jeux de manipulation avec des matériaux de récupération ! Dans ma vie quotidienne, dès que je suis en contact avec un emballage, la question se pose : « A quoi cela pourrait-il bien servir ? » ou l’évidence s’impose : « Extra, je suis sûre que ça plaira aux enfants, je garde ! »
Alors voilà, ma cuisine-atelier regorge de matériaux de récup’ en tout genre : pipettes de sérum phy, pots de faisselle, rouleaux de tout calibre et de toute longueur, pots en plastiques de tout genre, rouleaux de papier à calculettes, boîtes de lait, etc.
Et voici d’autres exemples d’activités de manipulation avec « trois fois rien » :
avec un entonnoir et une paille…
avec des boîtes de sauce à nems…
Amusez-vous bien !
Et si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à les partager en commentaire !
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